« La médecine, c'est l'art d'imiter les procédés curatifs de la nature » - Hippocrate
Depuis la révolution industrielle, nous vivons dans un monde de plus en plus pollué. En effet, les substances polluantes se retrouvent insidieusement un peu partout autour de nous : dans l’air que l’on respire, dans l’eau, dans les aliments, les produits de beauté, etc. Celles-ci présentent divers risques pour la santé humaine et environnementale, dont certains sont encore inconnus à ce jour. À titre d’exemple, selon le Center for Disease Control and Prevention, on retrouverait en moyenne 29 pesticides dans le corps des Américains. Certains de ces polluants sont particulièrement préoccupants puisqu’ils peuvent s’avérer néfastes pour la santé hormonale. La santé hormonale, tant chez l’homme que la femme, est précieuse, puisque de faibles déséquilibres hormonaux peuvent avoir des conséquences et des symptômes majeurs sur l’ensemble de l’organisme et donc de la santé. On appelle ces substances les perturbateurs endocriniens.
Un perturbateur endocrinien, c’est une substance qui vient entraver ou modifier la production ou l’action normale des hormones. Les perturbateurs endocriniens miment en quelques sorte l’action des oestrogènes, des hormones androgènes ainsi que les hormones thyroïdiennes. Considérant qu’environ 80% des femmes vivront avec un problème hormonal ou gynécologique au cours de leur vie, ceci est particulièrement préoccupant ! Ils peuvent altérer le métabolisme hormonal au niveau du foie et bloquer les signaux hormonaux, ce qui risque de nuire à la production endogène normale, c’est-à-dire, celle qui est orchestrée naturellement par l’organisme. Les perturbateurs endocriniens sont d’ailleurs soupçonnés d’être liés à l’apparition de ces conditions: puberté de plus en plus précoce (qui d’ailleurs prédispose à certains cancers hormonaux), cancer du sein, des testicules et de la thyroïde, l’obésité, les problèmes d’infertilité, les malformations congénitales, les fibromes, l’endométriose, le diabète, la résistance à l’insuline, la diminution du nombre et de la qualité des spermatozoïdes, les risques de fausses-couches et le petit poids du bébé à la naissance. L’endométriose, une maladie inflammatoire complexe qui amène notamment des douleurs menstruelles et de l’infertilité chez les femmes, serait plus sévère et fréquente chez les femmes ayant été contaminées aux DDT (produit utilisé comme insecticide), organochlorés et PCB (polychlorobiphényle). De plus, le risque d’endométriose serait 4 fois plus élevé lorsqu’il y a une exposition aux dioxines. Le contact avec des BPA (bisphénol-A) amènerait plus de risques d’infertilité, nuirait à la qualité de l’ovule et interfèrerait avec la production et sécrétion de l’insuline, augmentant donc les risques de souffrir de diabète. Les DDE débalanceraient les oestrogènes et la testostérone, augmentent la résistance à l’insuline et peuvent contribuer aux fibromes.
Voici quelques exemples des endroits communs où ils se retrouvent au quotidien :
Sources et références
www.ewg.org
www.endocrinedisruption.com
www.sabotagehormonal.org (brochure 2009)
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17049190/
Livre : Hormone Intelligence (Aviva Romm)
Cours : Alimentation thérapeutique (Flora Medicina)
Par Catherine Drouin (La santé à coeur)
Naturopathe spécialisée en santé de la femme
Praticienne Arvigo (Massage abdominal Maya)